Avez-vous déjà entendu parler du livre les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même de Lise Bourbeau ?
Lorsqu’on traverse un cheminement personnel, je pense que nous sommes tous à un moment donné obligés de passer par là pour mieux se comprendre.
Nous naissons tous avec plusieurs de ces blessures, mais elles sont vécues à des degrés différents.
La blessure dont j’ai décidé de vous parler aujourd’hui est la blessure de l’abandon.
Elle cause de réelles souffrances dans les relations et est directement liée à la dépendance affective.
C’est un sujet qui touche beaucoup de personnes même si on ne s’en rend pas toujours compte.
J’ai moi-même été touchée par cette blessure qui aujourd’hui me permet de mieux me connaitre et qui me sert de baromètre concernant mon état du moment.
D’où vient la peur de l’abandon ?
La peur de l’abandon prend racine dans la petite enfance. Entre la naissance et l’âge de trois ans. Éveillée par le parent du sexe opposé.
L’enfant a ressenti à un moment donné un sentiment d’abandon et a manqué de nourriture affective. Cela peut être lié à un évènement marquant come un décès, un divorce, la maladie.
En revanche il peut aussi provenir d’un ressenti à un moment donné comme par exemple bébé qui pleure mais le parent ne l’entend pas, parents qui viennent en retard à l’école, l’arrivée du petit frère.
Finalement il s’agit d’une situation plus ou moins dramatique qui a mal été vécue, mais cela ne signifie pas qu’il y a forcément eu un réel abandon.
Chaque enfant vivra différemment ces situations.
Un enfant surprotégé pourra aussi développer la blessure d’abandon car il pourra penser que si son parent est aussi « étouffant » c’est qu’il n’est pas capable de faire tout seul.
Finalement l’enfant conclura que, puisque nous avons pu être abandonnés, nous ne sommes pas dignes d’être aimés. L’enfant va alors grandir avec un manque affectif qui aura des répercussions sur la vie d’adulte.
Peur de l’abandon : impact sur le comportement
La peur de l’abandon est généralement vécue dans la relation avec le sexe opposé mais peut avoir des répercussions dans tous les domaines de notre vie. Ces comportements se retrouvent aussi dans le domaine professionnel, familial ou amical.
Voici les deux schémas de comportement les plus fréquents :
Soit la personne a besoin d’être aimé à tout prix et fait tout pour plaire et être acceptée par l’autre. Dans une relation de couple, il s’agit de celui qui accepte tout pour ne surtout pas se faire quitter.
Soit la personne est distante et froide et essaye de se protéger constamment. Ce sont des séducteurs, multipliant les conquêtes et rejetant son partenaire pour se protéger.
Les dépendants affectifs sont très prévoyants et anticipent toujours car ils sont persuadés que le bonheur ne dure qu’un temps, ils ont très peur d’être seuls.
Lorsqu’on souffre de blessure d’abandon on recherche l’attention, le soutien de son entourage à tout prix. Certains tombent même malades pour obtenir encore plus de support.
Peur de l’abandon : impact sur la morphologie
Chaque blessure, que ce soit l’abandon, le rejet, l’injustice, la trahison ou l’humiliation se voit aussi à l’apparence physique.
Au-delà des réactions comportementales on peut donc, en fonction de la morphologie, percevoir la blessure d’abandon.
Un corps long, mince, sans tonus avec les épaules tombantes. Le système musculaire est sous-développé. Le diaphragme est contracté et le plexus solaire tourné vers le bas.
Comment guérir la blessure de l’abandon ?
Se libérer totalement et définitivement d’une blessure est un long cheminement. On ne peut éradiquer toute souffrance. Cependant vous pouvez très bien apprendre à vivre avec et l’apprivoiser. L’objectif étant de ne plus la subir.
La première chose à faire est de prendre conscience de votre blessure, de l’observer et surtout de l’accepter.
Lorsque vous vous sentez abandonné, prenez du recul et faites le point.
Que ressentez-vous ? vérifiez tout ce que cela vous fait vivre autant dans vos pensées que dans votre corps physique.
S’observer, sans jugement, permet de mieux respirer, de revenir dans l’instant présent et de diminuer la douleur. Cela vous permet aussi de ne pas réagir émotionnellement.
Dès que vous sentez que vous êtes dans la réaction, que votre blessure est activée posez-vous la question « si j’agissais selon mon besoin, qu’est-ce que je ferais dans le moment ? » Puis avec amour et bienveillance apprenez à reconnaitre, partager votre peur tout en répondant à vos propres besoins.
Pas à pas vous allez redevenir vous-même.
L’étape la plus importante est celle de décider de vous occuper de votre guérison dès maintenant et non d’attendre que les autres changent pour avoir une meilleure qualité de vie.
Pour découvrir ce que je peux faire pour vous aider via la consultation privée par Skype je vous invite à m’envoyer un mail sur l’adresse info@aliciak-coaching.fr