Si tu me connais, tu sais que les blessures de l’âme est un sujet qui me passionne.
J’en parle très régulièrement parce qu’elles influencent toute notre vie.
Que ce soit dans le domaine amoureux, amical, professionnel et même notre relation au corps ou à l’argent.
Les blessures de l’âme sont au nombre de 5 : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.
Nous avons tous une ou plusieurs de ces blessures mais elles sont vécues à des degrés différents.
Dans cet article je vous explique comment les blessures de l’âme nous empêchent d’être nous-même.
La naissance des blessures de l’âme
Les blessures de l’âme se créent entre 0 et 7 ans et sont souvent transmises par nos parents, eux-mêmes ayant été blessés dans leur propre enfance.
Lise Bourbeau va même jusqu’à dire que ce sont des blessures que nous avions déjà dans nos anciennes vies et que nous choisissons nos parents pour nous montrer que nous devons apprendre à les accepter dans cette vie.
Ces blessures jouent un rôle majeur dans notre vie puisqu’elles conditionnent nos pensées, nos émotions, notre comportement, nos rapports aux autres et à la vie dans tous les domaines.
Plus la blessure est importante, plus elle fait souffrir et plus nous allons porter un masque. En portant ce masque, la personne veut se protéger de la souffrance occasionnée par l’éveil de la blessure.
Les 5 blessures de l’âme
La blessure de rejet
La blessure de rejet prend naissance dès la conception jusqu’à l’âge d’un an.
Elle est éveillée par le parent du même sexe. Le bébé ne s’est pas senti accueilli, accepté.
L’impression de rejet vécu dans l’enfance est à l’origine de la blessure. Le manque d’amour, d’attention, ressenti par l’enfant va lui faire douter de sa place sur terre.
Que le rejet soit réel ou simplement ressenti par l’enfant importe peu. Dans tous les cas, il commence à bâtir sa personnalité à partir de cette sensation première. Cela aura bien entendu des conséquences sur son développement et sur ses comportements une fois arrivé à l’âge adulte.
Le masque qui est porté lorsqu’on à cette blessure est le masque du fuyant.
La personne va mettre en place des comportements évitants ou de fuite.
Il s’agit d’un mécanisme de défense.
La blessure d’abandon
La blessure d’abandon est la deuxième blessure à se manifester car elle s’éveillerait entre l’âge de 1 et 3 ans. Éveillée par le parent du sexe opposé.
Si tu as cette blessure en tant que petite fille tu ne t’es pas senti soutenue et a manqué de nourriture affective.
Cette blessure est donc vécue dans la vie avec les personnes du sexe opposé, c’est la blessure qui se joue principalement dans les relations amoureuses.
La blessure d’abandon résulte d’un sentiment d’insécurité affective et physique.
La personne souffrant de la blessure d’abandon va porter le masque de dépendant.
On a alors l’impression de ne pas mériter d’être aimée.
Comme le dépendant ne parvient pas à s’aimer, à s’estimer, il va se centrer sur les autres pour combler l’amour qu’il n’a pas pour lui-même.
En faisant cela on attire à soi l’abandon car on met la responsabilité de notre bonheur sur l’extérieur.
La blessure de trahison
La blessure de trahison s’éveille entre l’âge de 2 et 4 ans, cette blessure est vécue avec le parent du sexe opposé.
L’enfant s’est senti trahi, manipulé et à senti qu’on lui a menti.
La personne souffrant de la blessure de trahison porte alors le masque du contrôlant.
Le contrôlant a peur d’être trahi, déçu et donc se protège constamment.
Nous sommes alors dans le contrôle permanent de soi-même et des autres pour éviter de revivre la douleur.
Mais comme pour chaque blessure c’est l’effet inverse qui se produit car en se contrôlant et en contrôlant les autres, il se trahit lui-même et se fait trahir.
La blessure d’humiliation
Cette blessure s’éveille entre l’âge de 1 et 3 ans au moment du développement des fonctions du corps physique.
L’enfant s’est senti humilié par un parent ou parfois même un adulte de l’entourage (prof, nounou, tante, camarade…)
L’enfant a vécu un sentiment de honte, s’est senti rabaissé, dévalorisé….
La personne souffrant de la blessure d’humiliation va lors porter le masque du masochiste.
Le masochiste va se protéger en cherchant l’humiliation de façon inconsciente et va s’organiser pour s’autodétruire avant que quelqu’un d’autre ne le fasse.
Il fait tout pour ne pas être libre et répond aux services des autres avant les siens.
La blessure d’injustice
La blessure d’injustice s’éveille au moment de l’individualité de l’enfant, c’est-à-dire entre 4 et 6 ans, cette blessure est vécue avec le parent du même sexe en général mais peu aussi être vécu avec le parent du sexe opposé.
Elle se joue avec le parent froid ou parfois strict.
L’enfant ne se sent pas accepté tel qu’il est dans son individualité.
L’enfant ressent de l’injustice de s’exprimer et être pleinement lui-même.
L’enfant croit qu’on l’apprécie davantage pour ce qu’il fait plutôt que pour ce qu’il est.
Pour se protéger la personne qui souffre de la blessure d’injustice porte le masque du rigide.
On finit par se couper de ce qu’on ressent, de nos limites, de nos besoins pour répondre à un idéal qu’on se créer afin de se sentir digne d’être aimé.
La guérison des blessures
Un des plus grands obstacles à la guérison de nos blessures est notre égo.
Lorsque nous vivons un évènement qui vient activer une de nos blessures nous développons une croyance : « je ne suis pas aimable » « on finit toujours par m’abandonner «
On commence à se protéger en portant nos masques pour que cela n’arrive plus.
Mais cela ne fait qu’attirer à nous ce qu’on redoute et cette partie de nous qui cherche à nous protéger ne connait pas nos vrais besoins.
Dès qu’une de nos blessures est activée ce n’est pas l’adulte qui souffre mais la petite fille qui a été blessée et qui entre alors en réaction.
Nous avons tous des blessures, c’est humain mais lorsqu’on s’occupe de la guérison de nos blessures elles ne dominent plus notre vie, dans le cas contraire nous continuons d’attirer à nous des évènements qui viennent réveiller cette blessure.
Les autres ne sont pas responsables de ce que l’on ressent. Il est de notre responsabilité de nous occuper de soigner la petite fille en nous.
La guérison de nos blessures est un cheminement : il s’agit de prendre conscience de ses blessures, d’observer nos comportements, libérer nos émotions cristallisées, se pardonner, s’accepter et s’autoriser à être humaine.